Aujourd’hui, c’est Benoit qui prend la plume pour vous raconter nos premiers jours en Chine.
On avait une grosse appréhension de la douane Chinoise et ce depuis la lecture de divers récits d’autres voyageurs passants des heures avec des douaniers qui contrôlent leurs affaires, appareil photo, ordi et disque dur. Sortant du Kirghizistan comme nous y sommes entré, c’est-à-dire en 2 minutes chrono et avec le sourire du douanier en prime, nous avançons vers la Chine, à coup de pédales, presque à reculons, je sais scientifiquement c’est pas possible mais n’empêche !
Epreuve N°1 : Taxi mafia
On passe un premier check-point, les militaires semblent plutôt sympas, ils se marrent en voyant nos vélos c’est bon signe. On aperçoit un grand bâtiment défraichit, ça y est, la douane chinoise se dresse devant nous. Nous donnons nos passeports, passons les sacoches au scanner et ressortons rapidement mais sans nos passeports…
Ici la douane se divise en deux parties : la 1ère, on vient de la franchir, la 2ème se trouve à 140 km de là. Interdiction de rouler à vélo entre les deux postes frontière, il faut obligatoirement être motorisé. La douanière, qui détient nos passeports, nous invite donc à trouver un véhicule. Je me dirige vers un camion pour lui demander de prendre nos vélos et ceux de Elise et Nico, en bon ratcho de cycliste, pour ne pas avoir a payer un taxi mais la douanière me fait immédiatement comprendre que c’est interdit. Les taxi drivers sont posés sur un muret et ne semblent franchement pas pressés pour nous conduire, on est même obligé de faire le premier pas vers eux !
La négociation commence. Alice qui ne laisse rien au hasard était fort heureusement au courant du prix de la course. Le jeu de la patience commence alors. En voyant qu’on ne céderait pas, ils acceptent de nous conduire pour 600RMB. La douanière remet les passeports à notre chauffeur. Et un petit coup de Tetris pour enfourner nos 4 vélos plus bagages plus nous dans un monospace et nous voila partis. On croise les doigts pour arriver avant 12h, heure de fermeture de la douane. Ben ouais eux, quand c’est l’heure du diner, plus personne travaille, la rotation ? Ils ne connaissent pas, tous pareils, petit relent de communisme sans doute !
Epreuve N°2 : l’interminable attente avec ses WC Trainspotting…
On arrive avant midi mais c’est bizarrement déjà trop tard et on est obligé d’attendre dans une sorte d’hôtel resto jusqu’à 14H30. C’est l’occasion pour nous de découvrir les chiottes les plus immondes jamais rencontrés, un vrai délice, pourquoi se donner la peine d’aller jusqu’au WC quand tu peux déféquer directement dans le couloir qui t’y conduit ? Cet esprit pratique me plait !

Ces WC semblent dire « bienvenue en Chine »
L’heure approche, les chauffeurs font vrombir leur moteur, tout le monde est au taquet, sauf notre conducteur qui pique un roupillon. Il se lève penaud et nous conduit à l’entrée d’un grand bâtiment.
Epreuve N°3 : reconnaissance faciale
Vu la modernité du truc, ça sent les scanners ultra perfectionnés, reconnaissance faciale, optique, olfactive, fulguro-poing et rétro-laser en action ! Le genre de machine qui peut repérer à travers tes sacoches une tâche de gras sur un pantalon ou un poil de yack qui s’est déposé sur un t-shirt. On est accueilli par un type que nous demande de remplir des papiers écrits en chinois, easy ! Puis il nous prend nos passeports. Et là 1er problème. Le passeport de Nico possède une page blanche différente des autres pages. Genre comme si la machine à faux passeport avait foiré lors d’une impression. On en avait plaisanté la veille en se disant que c’était étrange ce bout de papier blanc en plein milieu du passeport, ben les chinois, ça les a pas fait rire du tout, eux. Allez zou, direction un petit interrogatoire dans une pièce à l’écart des regards. A force de répéter que l’administration française avait des raisons que seule la raison ignore pour mettre une originalité de ce genre dans un passeport, ils l’ont relâché.
C’est alors, mesdames et messieurs qu’ils se sont penchés sur mon cas ! Je le sentais venir, un bellâtre comme moi, forcément ça fait des jaloux. Prétextant qu’ils ne me reconnaissaient pas sur ma photo de passeport, ils ont essayé tout bonnement de refuser mon entrée en Chine. Franchement ils sont de mauvaise foi, la photo n’a que dix ans d’ancienneté, dessus j’ai les cheveux rasés et je n’ai pas un poil au menton, vraiment pas physionomiste les mecs. Alors je me retrouve avec 1, puis 2, puis 3 chinois qui me scrutent, essayant de repérer le moindre de mes signes distinctifs. Ils hésitent, discutent entre eux, tantôt je tente un petit sourire, tantôt je reste stoïque pour ressembler au mieux à la photo mais rien n’y fait. L’un des douaniers me demande de le suivre dans un autre bâtiment, je lance un dernier regard à Alice, je ne la verrai sans doute plus jamais.
Je me retrouve devant un type que parle anglais et me pose tout un tas de questions, qui je suis d’où je viens etc… il m’annonce que mon passeport est périmé depuis 2008 alors qu’en fait il a été fait en 2008 et expire en 2018, bref je garde mon calme. Et il finit par me dire que j’ai bien maigri car sur la photo je parais bien plus gros, je le remercie pour ce compliment. Régime DUKAN ? Non monsieur, quelques temps dans les montagnes du Pamir seulement !
Mais bon, on fait quoi maintenant ?
– Torture à l’électrochoc comme dans Rambo ?
– Arrachage de molaires comme Dustin Hoffman dans Marathon Man ?
Pourvu qu’ils ne me flagellent pas les testicules comme Daniel Craig dans Casino Royal !
Ben non, rien de tout cela, je dois m’assoir et attendre, pffff quel bande de petits joueurs.
Au bout de 20 minutes, ils me rendent le passeport et je peux continuer ma route. Je rejoins le reste de la troupe. J’ai lu dans les yeux d’Alice une déception malsaine, elle pensait être veuve à 31 ans, le bon plan quoi !
Et nous voilà en Chine !
On passe les scanners avec brio et on se retrouve dehors sans même avoir été fouillés ! Nous qui nous étions fait tout un fromage sur cette frontière, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, il y a juste Nico et moi qui avons failli être refoulé. Nous voici en Chine et ça se voit directement ! On est dans une petite bourgade (pour eux) de 100 000 habitants, les écriteaux sont incompréhensibles et les 2 roues, le plus souvent électriques, nous dépassent de part et d’autre. On retire un peu d’argent et parcourons quelques kilomètres pour bivouaquer. Difficile ici de trouver un coin plat, sec, et éloigné des habitations. Du coup, la nuit tombant, on se pose en bord de route, à l’entrée d’un village, devant une maison non-habitée.
Quelques voisins viendront nous rendre visite avant la tombée de la nuit. Ils regardent et touchent aux vélos soulèvent la tente et s’y installent presque, mais ne communiquent pas vraiment avec nous, c’est assez cocasse. Ils referont surface au petit jour, munis de quelques billets pour tenter d’acquérir le vélo d’Alice mais cette radine égoïste ne leur cèdera rien.
Le lendemain on décide de prendre l’autoroute pour foncer sur Kashgar, il n’y a quasiment pas de circulation et on roule 90 kilomètres dans la matinée grâce à un bon faux plat descendant.

Nos premiers chameaux en liberté

Cendrier géant ?

Grâce au sous-titre en Arabe, la compréhension des panneaux n’est pour nous qu’une formalité (j’avoue qu’il faut avoir de bons yeux).
En entrant dans la ville, on est frappé par tous les scooters électriques qui se suivent tels des fourmis se dirigeant vers leur fourmilière. C’est déstabilisant au départ : l’absence de bruits de moteur nous oblige à être très vigilants car on ne les entend pas venir derrière nous mais au bout d’un moment on s’y fait, bien aidé par leurs klaxons, bien audibles ceux-la. Mais tellement nombreux qu’à la fin tu ne sais pas ceux qui te sont adressé et ceux qui ne le sont pas.
On trouve une auberge avec un toit terrasse aménagé dans laquelle on se reposera quelques jours. C’est l’occasion de retrouver Mathias, avec qui nous avions partagé quelques jours au Tadjikistan.
Au programme, découverte de la « nouvelle » vieille ville complètement réhabilitée depuis 2009. Kashgar était une ville clé de la route de la soie, où les caravanes s’échangeaient des chameaux contre des yacks selon qu’elles s’apprêtaient à traverser le désert où les montagnes du Pamir. Aujourd’hui, cette ville est majoritairement peuplée par la minorité Ouighour, de confession musulmane. Les tensions avec Pékin sont réelles et la rénovation de la ville était un enjeu de pouvoir politique. Le vieux centre a donc été presque complètement démoli puis reconstruit. On s’attendait à des chinoiseries (faire du faux ancien avec du vrai neuf bien kitch) mais il faut avouer que c’est assez bien fait et que la ville a su garder un certain charme oriental, malgré la prédominance des vitrines commerciales « touristiques ».
Mais ce qui fait le plus grand charme de Kashgar, c’est sa vie nocturne, autour de son marché, des restaurants et des échoppes vendant brochettes, fruits frais, pains, et soupes épicées. On flâne de ci de là, découvrant petit à petit notre nouvel environnement chinois tout en restant plongé dans les traditions et odeurs orientales qui nous sont, depuis plusieurs mois, familières.
La vie à Kashgar est très paisible, on se requinque avec de bons resto mi-chinois mi-turques, la nourriture est divine, on reprend des kilos. Coup de coeur pour les aubergines à l’ail sautées dans l’huile, un vrai délice.

Souvenir…
Dans les restaurants, chose étrange, tu peux manger en faisant des gros slurp, tu peux mettre de la nourriture partout sur la table et même sur toi. Mieux, tu peux te racler la gorge et lâcher un gros mollard bien verdâtre dans la poubelle de table ! Mais par contre te moucher c’est mal vu. On passe donc certainement pour des gros porcs car qui dit « cuisine épicée » dit « goutte au nez » et du coup, on ne peut pas s’empêcher de se moucher !
On en profite pour aller voir le marché aux bestiaux, le plus grand d’Asie Centrale, impressionnant. Il grouille de monde, de bêtes, et de petits restaurants. On tâte les bêtes, on regarde les dents, on teste, on marchande…
Les véhicules vont et viennent, chargés d’animaux, parfois entassés, au sens propre puisqu’on leur appui sur la tête et le dos pour tous les faire entrer dans la benne. Beaucoup de discussions, de rires, d’éclats de voix. C’est délicieux d’être là en observateur, mais il faut pouvoir se détacher de la prise en compte de la condition animale. Certainement que 10 minutes au marché aux bestiaux de Kashgar nous débarrasserait enfin de Brigitte Bardot. A bon entendeur…

Ici, « entasser les bêtes » n’est pas qu’une image

Piste de test des chevaux …
40h de train allégés de deux vélos et 41 kg de bagages
Et enfin, on réserve nos billets de train pour Lanzhou, au centre de la Chine, a quelques 3000 km de là… Nous prendrons le train le mercredi, mais nos vélos et une très grosse partie de nos bagages partent avant nous, en Fret. Une compagnie vient les prendre directement à l’hôtel et on est supposé les récupérer à l’arrivée. 5 personnes arrivent, sans cartes, sans « uniformes » distinctifs, et ils prennent les bagages et vélos d’Elise et Nico en même temps que les nôtres, mais n’étiquettent rien du tout. On a juste un reçu rose comme preuve qu’on a envoyé quelque chose, mais il précise juste le poids des bagages envoyés. Il n’est pas fait mention que sont deux vélos et deux sacs. Sachant que nous n’avons pas la même destination, on commence à se demander si on ne va pas finir le voyage légers comme des plumes, en vélo droit ! Ou sans rien du tout. Et dans l’affaire, à cause d’une Alice un peu trop honnête pour le coup, on doit se débarrasser des deux cartouches de gaz que les Renaud nous avaient offert à Kashgar, de l’essence et des couteaux de cuisine. Depuis une tuerie au Sud du pays, attribués aux Ouighours, il est interdit de faire sortir un couteau de la province du Xinjiang, même en fret !
C’est l’heure de quitter Kashgar, on dit au revoir à Mathias qui continue son voyage en traversant le désert à vélo, chapeau ! Nico et Elise nous accompagnent dans ce petit périple de 39h de train.
Tout nus, sans nos montures mais avec nos sac-à-dos et nos 2 couteaux cachés et emballés dans du duck tape, on se dirige donc tout tremblants devant les scanners de la gare. Mais miracle, ils n’y ont vu que de feu ! Alors que le pauvre Nico doit vider son sac de fond en comble pour rien.
On nous avait prédit de la sueur, du bruit, des crachas et des odeurs de cigarettes non-stop dans le train. Finalement, ce fut assez agréable. Les compartiments couchettes n’ont pas de portes et le couloir est minuscule mais la vie s’organise bien et les 39H de train passent rapidement. Des hôtesses passent toutes les 10 minutes avec de petits chariots pour vendre tout et n’importe quoi : chaussons, batteries, fruits, câbles, et noodles évidemment. Certains jouent aux cartes, d’autres se regroupent pour regarder un film sur tablette. On mange des noodles à toute heure. Au final, on préfère rire des petits désagréments du voyage, comme l’horrible musique de fond et l’insupportable voix ventant certainement les mérites de quelque chose qui nous est incompréhensible, qui tourne en boucle à 8h du matin… Comme le voisin de couchette de Nico qui est saoul du soir au matin, et dont la bière dégouline dans le couloir… Comme cette dame qui arrive dans le train à 23h, qui veut absolument discuter avec sa fille/sœur/amie et réveille donc une jeune fille bien endormie pour lui demander si elle accepterait pas de changer de couchette. La jeune fille ayant sereinement refusé, la dame se tourne vers nous et nous regarde avec insistance régulièrement, convoitant nos couchettes, en parlant très fort à sa fille/soeur/amie, et en beuglant parfois au téléphone pour exprimer son mécontentement. Vers 23h30, elle tentera de demander au contrôleur d’en déloger un d’entre-nous, sans succès. Comme ce monsieur qui téléphone en beuglant à tout son répertoire dès 7h30, sans prendre la peine d’aller dans les inter-wagons. Comme ces bruits de raclement de fond de gorge et ses crachas à même les petits bacs de table prévu à cet effet. Comme ces parents dépassés par leur bébé en grande colère, qui hurle de tout son corps. On le comprend en même temps… Ici, les pyjamas ou pantalons pour enfants ont une fente au niveau des fesses. Esprit pratique chinois toujours ! Pas besoin de couches, pas besoin de pot, n’importe où, n’importe quand, l’enfant n’a qu’à se baisser. Sauf qu’un nouveau né ne prévient pas, et voilà nos deux parents qui courent à travers le wagon pendant que leur enfant, est en train de faire « popo » dans sur les bras de son papa ! Et un lavage d’urgence dans le lavabo à grand cris pour le bébé pendant que Papa fait de même dans le lavabo d’à côté !
Deux nuits et une journée dans le train plus tard, on débarque à Lanzhou, laissant Nico et Elise qui continuent vers Xinning puis Yushu. On se dit au-revoir sur le quai de la gare, on aura passé une très bonne semaine avec eux. Lanzhou, encore une petite bourgade, de 3 millions d’âmes celle là. Et chose incroyable, on y retrouve immédiatement nos vélos ! Pratique pour se plonger dans le trafic titanesque et puant de la ville chinoise réputée être la plus polluée au monde. C’est ici qu’on se retrouve projeté dans la « vraie » Chine, à milles lieues de la tranquillité de Kashgar qui fait figure de village à côté. Des enseignes lumineuses partout, des magasins gigantesques, des travaux à n’en plus finir, un trafic chaotique, des rues grouillantes de vie. C’est à la fois effrayant et captivant. C’est la Chine !
Oh la la cette arrivée en Chine a été bien stressante et aussi bien odorante😷
Que de péripéties vous nous faites partager!
A bientôt peut être avec les panards
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Beuurrkkkkkkkkk! Pas le pied!… une arrivée à chier dans la chine….
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Pas à chier, faut pas exagérer… mais un peu merdique c’est sûr !
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Vous voici dans le pays où sont fabriqués la plupart des trucs que nous transportez, mais pas nos vélos, ni les votres (heureusement). Mais où, si on a besoin d’acheter un article de qualité, on galère car ils sont réservés à l’exportation… De toute manière, comme vous dormiez au fond de la classe près du radiateur durant les cours de mandarin, vous ne comprenez rien à ce qui est écrit alors ça n’a pas d’importance, vous ne trouverez jamais ce que vous cherchez.
Mais comme vous ne cherchez rien, vous allez trouver tout ce pour quoi vous êtes venus : Dépaysement, surprise, étonnement, voire même émerveillement.
Quelle est la durée de votre visa ?
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Hello ! 3 mois, on est chanceux ! Et on en profite bien même sans rien comprendre au film… tout est si différent de nos repères !
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Lecture de votre article et visionnage des images au petit déjeuner devant mes witabix, heureusement elles ne sont pas olfactives et je me régale de vos photos et de vos textes savoureux. bienvenus en Chine à l’accueil si surprenant ! : Irène
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Merci 🙂 promis on arrête les photos de WC et les anecdotes scatophiles. C’est déjà le sujet de prédilection d’un autre blog que nous suivons en commun 😉
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Voilà qq tps que je me ddais qu’est-ce qui m’empêchait de partir dans la mm aventure que vous … Avec votre « Epreuve N°2 : l’interminable attente avec ses WC Trainspotting », j’ai trouvé hi hi hi. Je crois que désormais je regarderais mes WC sous un autre oeil.
Bon courage
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Faudrait surtout pas freiner ses envies de voir ailleurs pour ça ☺ on s’y habitue plus vite qu’on ne pense, surtout quand on a pas le choix 😆😆😆
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Et au fait comment c’était les parties communes des tours de 30 étages à Chengdu…. vite vite de belles photos du Tibet ! Et félicitations pour les jumeaux. ( c’est vrai que l’azub supporte jusqu’aux quadruplés : malin le choix du vélo couché). Lovelove
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comment communiquer pour la route la table et le coucher? de plus dans ces immenses ville avec grosses voitures on imagine les chinois moins interesses par deux cyclotouristes ! vite la suite a la campagne ! a bientot! eric et francoise
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Ca fait plaisir de lire du Ben’, et tout aussi plaisant 😀
Quand on est allé en Russie, j’ai eu peur de subir ce qu’a subit Ben’ car j’avais exactement la même différence entre mon faciès de l’époque et mon passeport, bah c’est passé tranquille pour ma part 🙂
Tu as du kiffé Ben’ en mangeant, enfin pouvoir stocker de la bouffe et toutes ses sauces dans ta barbe sans être jugé ou peut être même en étant admiré et jalousé !
39h en train… Laisse tomber l’horreur ! Surtout avec cette ambiance qui transpire l’hygiène et la santé !
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