Bon voilà, c’est le risque avec les sondages, décevoir l’opinion public et prendre des décisions impopulaires. En tout cas, nous sommes très flattés que vous ayez plus foi en nous que nous-mêmes ! Merci pour le soutien ! Après moult tergiversations, deux skypes familiaux, des lectures de blog à n’en plus finir, Benoit a fini par trancher (comme à mon habitude, je changeais d’avis toutes les 3 secondes) et a retenu l’option 2 : le 4×4 privé jusqu’à la frontière Bolivienne, pour finir en vélo à San Pedro de Atacama.
Bon, malgré la déception, voir même le dégout pour les plus puristes, ne fermez pas tout de suite cette page ! En effet, il ne faut pas sous-estimer le courage nécessaire à deux cyclo-voyageurs pour oser monter dans un véhicule motorisé et affronter ce qui est décrit, de blog en blog et dans chaque casa de ciclistas, comme le graal du voyage à vélo en Amérique du Sud, le moment le plus fort du voyage, un souvenir inoubliable proportionnel à la difficulté de la route… C’est dur de renoncer et de se noyer à la foule de ceux qu’on appelle « touristes», en opposition aux cyclistes (PS : pourquoi, quand on voyage à vélo on est on est pas des touristes !?!?). Pour ceux qui comme nous seraient prêts à renoncer, voici donc le témoignage de Benoit, cyclo-voyageur rescapé de la traversée du Sud-Lipez en 4X4 :
Il nous en aura fallu du courage pour traverser ce désert si envoûtant en 4X4, privé de surcroît puisque nous avions décidé de le faire en solo avec chauffeur et non en groupe ( à 6 dans le 4X4 c’est trop facile aucun risque de ressentir la vrai solitude du voyageur). Le 1er jour, dès le réveil à l’hôtel d‘Uyuni, on sent que le voyage ne sera pas facile. Nous faisons l’effort de nous réveiller tardivement : d’habitude à cette heure ci, on est déjà sur nos vélos ! On enchaine direct avec un petit déjeuner copieux, nous qui mangeons léger normalement le matin pour ne pas nous sentir trop lourd sur nos bicyclettes… Je peux vous dire que ma 5ème tartine de dulche de leche, je l’ai sentie passer, la sueur me coulait sur le front mais j’ai rien lâché ! Après avoir réglé la note de l’hôtel, on a descendu toutes nos sacoches, pff j’étais claqué ! Heureusement le 4X4 nous attendait pratiquement aux pieds de l’hôtel. Notre chauffeur Elias s’est immédiatement affairé pour charger nos vélos sur le toit, ce fut difficile de le regarder suer à grosses goutes sans intervenir ! De plus, à force de le regarder déambuler dans tous les sens sur le toit du véhicule, ma nuque commençait à me faire souffrir!
Enfin vint le départ, j’ai eu tout de suite une appréhension, vais-je me prendre le vent du climatiseur de face? Un cauchemar pour tout voyageur véhiculé que de choper un rhume bien carabiné à cause de la clim ! Je fus vite rassuré, le 4X4 n’en possède pas à bord, ouf !
Après plusieurs kilomètres dans la pampa, nous faisons notre 1er arrêt dans le village de San Cristobal pour rencontrer les autochtones du coin. Une chance pour nous, en vélo, on ne s’y serait même pas arrêté, ce village ressemblant à tous ceux déjà croisé, en un peu plus moderne ! On se force à sortir du véhicule et on prend des photos de l’église qui n’a que très peu d’intérêt.

Touriste mal élevé
On se décide à aller au marché du coin histoire d’avoir des VRAIS rencontres avec la population locale. Quelle joie de pouvoir discuter le prix du paquet de gâteau avec des mamies qui nous voient à travers des yeux pleins de dollars, juste authentique quoi. Après cette expérience qui n’est pas sans rappeler l’émission « en terre inconnue » avec un brin de « j’irais dormir chez vous » mais sans le dodo, nous retournons au véhicule, trop d’émotions condensées en moins d’une demi-heure, il est temps de reprendre la route, on est vidé. On est d’ailleurs tous les deux d’accord pour ne pas s’arrêter au prochain village prévu au programme, on ne se sent pas mentalement et physiquement fort pour affronter cela, tant pis on va devoir passer plus de temps au milieu les sites naturels, rhôôô zute alors!
Nous faisons une halte à côté d’une grande étendue d’herbe où cohabitent lamas et oiseaux, un ruisseau y coule permettant aux animaux de s’y abreuver. Le contraste est saisissant, d’un côté de la route, le sable, peu de végétations dans un environnement aride et de l’autre, un havre de paix ! Notre chauffeur Elias décidé sans nous consulter de nous débarquer là pour que l’on puisse marcher le long de ce lieu verdoyant, quel culot! Il répètera cette manœuvre grotesque durant toute notre excursion, comme si on avait choisi de voyager en 4X4 pour faire du sport, m’enfin quelle idée!

Un oasis au milieu de plaines désertiques

Obligés de marcher !
Après cette balade éreintante, nous repartons sur des routes toujours autant ensablées, au loin on aperçoit des chaînes de montagnes, les couleurs varient passant du jaune à l’ocre, on voit de petits salars, c’est loin d’être mono-ton et monotone. Les discutions vont bon train à bord du 4X4, Elias semble s’y connaître sur l’environnement qu’il côtoie, on parle agriculture, géologie, mode de vie bolivienne et même politique ! Manquait plus que ça, il ne se contente pas d’être chauffeur celui-là, non, Monsieur c’est être bon guide et en plus il semblerait qu’il soit intelligent, mais pourquoi nous sommes nous embarqué dans cette aventure ?
Le paysage change doucement, il devient plus minéral. Nous faisons halte près d’une montagne et marchons sur un énorme rocher qui surplombe un canyon! La vue est splendide, d’immense roches d’origines volcaniques se dressent autours de nous. Une rivière serpente le fond du canyon et de la verdure tapisse le sol. Le spectacle est magique, on se sent tout petit sur notre rocher.
Nous repartons direction la vallée des rochers où nous prendrons notre repas du midi! C’est un endroit atypique où d’énormes roches volcaniques se dressent au milieu de nul part. Leurs formes biscornues sculptées par le vent et l’érosion permet d’y laisser courir notre imagination.
Après une séance photo et une balade au pieds de ces géants, Elias nous oblige à manger sur un rocher plat avec une nappe rouge brodée de petits motifs, un scandale, nous qui prenons le repas sur une bâche à même le sol quand nous sommes en vélo, la salade est dure à avaler croyez moi ! Après ce repas désastreux (entrée, plat, dessert, les salauds), il est temps de repartir, d’autres sites volcaniques nous attendent, cela durera toute l’après-midi.

On mange assis, sur une nappe, une honte !
Après ce repas désastreux (entrée, plat, dessert, les salauds), il est temps de repartir, d’autres sites volcaniques nous attendent, cela durera toute l’après-midi.
Vers 17h, nous arrivons à Villa Mar, dans notre pension pour y passer la nuit. On se force à boire un thé et manger des gâteaux offert par nos hôtes. C’‘est aussi ça le désert du Sud Lipez, alors que tu penses pouvoir te reposer après une journée harassante, il faut encore fournir des efforts !

On déshydrate la viande de lama sur les fils à linge, devant notre chambre
On attend 2 bonnes heures dans notre chambre à l’abris du vent et du froid pour qu’enfin on daigne nous servir le soupé. Le pompon, c’est que vu tous les non-efforts consentis durant toute la journée, j’ai eu les pires difficultés à m’endormir. Non vraiment le Sud Lipez en 4X4 s’annonce comme un défi hors-norme pour nous et dire qu’il nous reste encore 2 jours, cela paraît interminable !

On s’arrête quand on veut pour prendre des photos ou marcher, temps qu’Elias met à profit pour réparer plus ou moins discrètement sa voiture…
Le lendemain, j’espérais un peu d’accalmie niveau petit déj mais c’est toujours l’abondance, l’agence de voyage à même prévu du chocolat chaud, du beurre et de la confiture, du vrai foutage de gueule ! Je préviens Alice, si ça continue comme ça je plaque tout et je remonte sur le vélo !

On croisera nos premiers Nandous, on était prévenu !
Nous rebroussons le chemin de la veille pendant 1h30 environ puis nous prenons la direction des lagunes. Comme je suis loin d’être un poète et que j’ai une compagne qui prend d’excellentes photos, je ne vas pas m’embêter à commenter tous ces paysages fabuleux que nous avons eu la chance de découvrir, de toute manière, cela me paraît impossible à décrire tant les couleurs et les formes sortent d’un autre monde.

Laguna Vinto

Contrastes et couleurs de plus en plus saisissants

On approche de la laguna Hedionda
Bal de flamants roses sur la Laguna Hedionda :

Laguna Honda, d’un bleu qu’on dirait sorti des tropiques

Arrivée dans la parti désertique, le désert de Siloli

Les formes et les couleurs typiques du Sud-Lipez dont on avait rêvé

On est très contents de ne pas avoir à traverser cet endroit en vélo

Même si ça doit être un moment impressionnant, devant toute cette immensité de sable et ces montagnes orangées

Les petites tornades qui témoignent de la force du vent

Pourquoi ce besoin humain d’escalader tout ce qui se présente ?

Le fameux Arbol de Piedra
Laguna Hedionda, Laguna Honda, Désert de Siloli, Arbol de Piedra… Nous terminons notre journée à la laguna Colorada, nous partons voir les flamants rose et le couché de soleil, beau spectacle!

Laguna colorada en vue !

Les couleurs de fin de journée font ressortir les contrastes jaunes-orangés. Le vent est très fort à cette heure-ci, on a les doigts gelés !

Il a des milliers de flamants roses sur la laguna colorada

Gelés mais contents, on prend un grand bol d’air frais !

Les contrastes de la Laguna Colorada, dont l’eau devient rouge avec le vent. Le blanc, c’est le Borax, qui laisse entrevoir les zones asséchées… Ce qui est beau esthétiquement ne traduit pas de bonnes nouvelles naturelles…

Tout le monde rentre au chaud quand le soleil décroit, on est donc seuls à la laguna !

Vive le 4X4 pour éviter les crises de couple 😉
A notre retour, nous sommes en colère, Elias notre chauffeur ne s’est même pas donné la peine de nettoyer le 4×4 qui était rempli de poussière dégueulasse. Il nous explique que contrairement à certains de ses collègues, il n’utilise pas l’eau inutilement puisqu’elle est pompée directement de la lagune, celle-ci est en tain de se dessécher à vu d’œil. Quelle mentalité de bobo écolo celui-là ! Au lieu de ça, il a préféré nous préparer le repas pour que l’on ait plus qu’à mettre les pieds sous la table, consternant! Encore une excellente nuit de sommeil réparatrice pour des corps meurtris par tant de confort…

Du vin à table, il faudrait pas qu’on s’habitue…

Confort confort, c’est pas non plus le luxe ! Ici, admirez les couvre lit en polaire, et Thomas, l’oreiller t’es dédicacé !
Enfin le réveil est prévu à une heure convenable, 5h30 du matin ! Je finissais par désespérer, par contre le petit déj c’est toujours pas ça, confitures et tout le tralala! L’avoine à l’eau, dégustée avec les doigts gelés par la froideur du matin me manquent terriblement à cette instant précis.
On continue notre visite du Sud Lipez, les merveilles s’enchaînent, visuellement, on est comblé.

Laguna Pollques
Bon, Elias a encore fait des siennes, il nous amènes à des sources thermales hors de l’affluence touristique, moi qui rêvait de me baigner dans un endroit paradisiaque avec tout un tas de gens braillant et transpirant dans cette eau chaude…nous voilà seul dans ses bains pendant plus de 30 min, un désastre!

Elues meilleures termes jusqu’à aujourd’hui !
Cela fait 3 jours maintenant que nous avons quitté Uyuni, et à force d’être assis, toujours dans la même position, je commence à avoir des douleurs aux jambes, cela devient gênant, je n’ai pratiquement plus de plaisir à être dans ce confortable siège similicuir, un comble, mais j’ai de la ressource mentale, je tiens bon.
Désert de Dali :

Incroyables couleurs du désert de Dali, appelé comme ça simplement parce qu’il a peint une oeuvre qui ressemble à cet endroit, vraiment surréaliste ! On est éblouis par les dégradés orangés
Laguna Verde :

Rien n’y vit, en raison de son taux d’Arsenic !

Le vent bat son plein, c’est aussi ce qui fait changer de couleur la laguna Verde ! Au fond le volcan Licancabur
Laguna Blanca (notre préférée du point de vue des paysages, des contrastes, de la nature environnante et de l’isolement) :
Heureusement, la frontière arrive à grand pas et nous pouvons afin reprendre nos vélos! A nous l’inconfort du nomadisme, les odeurs de renard à moitié mourant, les courbatures, les chutes, la crasse, les moustiques, le trop froid, le trop chaud, bref le bonheur quoi !

Au revoir Elias et son bolide !

On retrouve nos montures, un peu déréglées par leur voyage à dos de 4×4

ça y est, on pédale dans le Sud Lipez !

ça y est on pédale dans le Sud Lipez !
Tout ce confort, d’un coup, c’était trop pour nous, on n’est pas fait pour ça. On avait pourtant été prévenu, beaucoup de récits de voyages parlent du Sud Lipez comme d’une expérience unique, où les limites sont repoussées à l’extrême, on s’était préparé, mais on a quand même énormément souffert de tout ce luxe et si c’était à refaire… Et ben on le referait, parce qu’on est maso!!! Alors oui on peut le dire sans gêne, on a survécu au Sud Lipez en 4X4 et on a même aimé ça !!!

Comme tout le monde, on va pas se priver d’embrasser le bitume Chilien, même après seulement 5km de piste (dont 500 mètres poussés en voulant prendre un raccourci)
Ce qui nous a décidé, c’est un énième boulversement d’itinéraire, et l’envie de passer par Santiago du Chili, et surtout Valparaiso en début d’année. En effet, sur le cargo, les marins (qui pour la plupart ont fait X fois le tour du monde) nous ont décrit Valparaiso comme leur port préféré, et la rencontre d’autres voyageurs passés par là nous a mis l’eau à la bouche. Mais du coup, pour pouvoir être à l’heure au rendez-vous des parents de Benoit, il faut que l’on fasse des choix ! L’autre argument qui a marqué des points, c’est notre envie de retrouver plus rapidement des routes « habitées ». Ces dernières semaines, on a parcouru des routes assez désertes, traversé des villages non habités, bref, peu rencontré les Boliviens… C’est pourtant ce qu’on avait adoré au Pérou, les petites rencontres de bord de route, les salutations, voir la vie de près. C’est un peu un regret par rapport à notre choix d’itinéraire bolivien, mais on ne peut pas tout faire, on le savait aussi. En traversant le désert du Sud Lipez à vélo, on aurait encore été dans ce même mode de voyage pendant 10 jours, puis pendant la semaine nécessaire pour relier San Pedro de Atacama à Salta. Encore 20 jours de désert, non ! Et enfin, l’argument décisif, c’est que j’avais un peu vite oublié mes très nombreuses chûtes sur les pistes de sable de Bolivie et du Chili, au milieu des lagunes et des volcans. Je n’avais pas du tout envie de revivre cette sensation de ne pas profiter du paysage pour devoir consacrer toute mon attention à l’effort à produire et au revêtement de la route. Ça m’avait un peu désespérée au Chili, parfois même empêchée de profiter, nul doute que ça aurait été encore pire dans le Sud-Lipez !

Bien contents de ne pas avoir à rouler…
Au final, on n’a vraiment pas regretté notre choix, même si on est jamais fiers de renoncer et qu’on est très très admiratifs devant tous ceux qui parcourent ce coin de la terre en vélo. Non seulement les routes sont naturellement difficiles, mais en plus elles sont maintenant défoncées par les très très nombreux tour operator en 4X4, comme nous. Elias prenait toujours les pistes les plus sableuses pour soulager son véhicule (son gagne-pain, on peut le comprendre) donc on ne peut pas vraiment juger du revêtement, il y avait peut-être des endroits meilleurs, mais ça nous a semblé quand même très très difficile, et on aurait énormément galéré, avec la petite roue de devant. Enfin, le Sud Lipez tel qu’on l’a découvert ne semble plus avoir rien à voir avec l’expérience d’isolement et de communion/bataille avec la nature telle que décrite il y a quelques années par les cyclos l’ayant traversé. Il y a maintenant des hôtels partout, même des points Wifi.
Le nombre de Jeep qui parcourent le parc a été multiplié par plus de 10 en 5 ans selon Elias. Comme chacun prend sa propre piste, le parc est strié de toutes parts d’ornières de 4×4 et de tôle ondulée, les voitures s’enchainent à toute vitesse dans un grand voile de fumée. J’avais même du mal à faire de belles photos dans ces conditions, alors en pédalant ça m’aurait vraiment beaucoup énervée ! C’est un peu cracher dans la soupe de dire ça tout en l’ayant parcouru en jeep, mais je pense vraiment, à l’instar de ce qui est fait au Machu Picchu, qu’il faudrait réguler le trafic dans la zone, et veiller à « sélectionner » les agences sur des critères de respect de l’environnement : combien de 4×4 qui perdent de l’huile, de chauffeurs imbéciles qui nettoient la carrosserie aux pieds d’une lagune qui s’assèche un peu plus chaque année… On a même croisé un groupe dont le chauffeur a prit un œuf de Flamant rose et l’a cassé en disant que ça pouvait faire des œufs brouillés pour le petit dej… Bon, en tant que touristes, on a la responsabilité de ne pas accepter ça. Et j’ai encore été affligée par les papiers toilettes laissés partout derrière les pierres et dans les buissons, comme si ils allaient disparaître en 3 jours… C’est si compliqué de les garder dans un petit plastique jusqu’à la prochaine poubelle ? Bon voilà, notre bilan carbone en a prit un coup, mais on a adoré pouvoir consacrer chaque petite minute de ces 3 jours à contempler ce paysage magique, dont on avait rêvé depuis si longtemps, et d’avoir quand même la liberté du parcours et de s’arrêter quand bon nous semble, sans être minutés.
Après avoir dit adieu à Elias à la frontière, on est repartis sur nos vélos, pour les 5 derniers km de montée sur une bonne piste (mais avec le terrible vent du Lipez de face) suivis de 42 km de descente (et 2000 mètres de dénivelé négatif) vers la bouillonnante et touristique petite ville de San Pedro de Atacama. On avait prévu d’y rester à peine une journée, mais on a découvert en allant nettoyer les vélos (journée de pause = nettoyage, encore et toujours…) que la roue arrière de Benoit se décalait sur son axe… Diagnostic : le moyeu arrière est bien usé, impossible à réparer ici, il faut le changer. Heureusement qu’on ne s’est pas lancé sur les pistes dans ces conditions, et quel coup de chance de s’en rendre compte ici, où il y a plein de vélos et deux réparateurs ! Je ne peux pas m’empêcher de penser quand même que la veille, Ben descendait à près de 70 km/h les 42 km de descente vers San Pedro de Atacama, il l’a échappé belle ! A cause d’une erreur de compréhension de ma part (j’ai confondu 2000 et 12000, no comment…), on se retrouve dans un camping de luxe, où les petits oiseaux gazouillent entre les arbres gigantesques et les plantes grasses fleuries, une oasis au milieu du désert, comme point final d’une semaine de repos aux milles saveurs.
Pour tout ça, merci merci Luc et Cholé ! Vous nous aviez aidé avant le départ pour qu’on prenne un peu de repos et de confort de temps en temps, et entre la traversée du Sud Lipez et notre petit paradis de San Pedro de Atacama, on a vraiment pu prendre tout le confort dont on avait besoin, tout en profitant de paysages extraordinaires, grâce à vous ! Merci, merci, on vous embrasse bien fort !
Demain, on prend la route vers l’Argentine, en espérant éviter de devoir remonter cette terrible côte qu’on a prit tant de plaisir à descendre…
hello, surtout mettez nous des messages ce vendredi si vous anticipez un remplacement de materiel d’origine à vous faire parvenir;
ce sam dim nous sommes autour du concert de noel de l’academie de musique de Camille; c un bon moment aussi pour nous de vous lire;Bises; Francoise et Eric
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Wahouu c’est beau et en plus ya les flamands roses ! Je kiff
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Bien sympa cet article de Ben’ avec le ton qui va bien 🙂 Où les flamands rose règnent en maîtres.
Pour les rochers, pour moi aussi c’est un cheval, mais l’autres n’est pas forcément romantique, moi j’y vois un bon fessier avec une belle raie 😀
Paysages merveilleux, le moment dans les geysers avec ce sol extraterrestre avait l’air trop cool !
En tout cas, à vous lire, je me dis que vous avez eu bcp de chance de tomber sur Elias, vous seriez tombé sur une crapule, vous auriez été pris de plein de regrets à avoir choisi le mode 4×4 pour tomber sur un mec comme ça et vous n’auriez pas profité du tout.
Pour ma part, je pense que vous avez fait le bon choix.
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Boudu à chaque fois que je vous relis, je suis mort de rire. Alice tu n’as pas pensé à la réorientation journaliste? Je trouve que tu as une belle plume et le second voire troisième degré de tes récits sont souvent hilarants! Un plaisir! Vous l’avez bien tourné celle là pour vous jeter des fleurs à l’avoir fait en 4×4 hein! C’était tellement terrible et fantastique à vélo. Je suis sûr que 5km ne vous ont pas rassasiés! Bises de Toulouse. Dav
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