Tigre et Dragon : De Shangri-La à Dali

C’est aujourd’hui Benoit qui vous conduit de Shangri-la à Dali. Let’s go !

Hello fidèles lecteurs, aujourd’hui nous vous emmenons avec nous à travers des chemins escarpés, des paysages renversants et des villes mythiques sur la route du thé et des chevaux !

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Hôtel aux 1000 étoiles

On commence la journée par un petit col histoire d’éliminer les toxines et le gras accumulés dans nos corps ces derniers jours à Shangri-La. Le paysage automnal rouge-orangé et les sommets enneigés nous donnent du courage.

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En fin de journée, on trouve un bivouac parfait avec :

  • une chambre spacieuse (clairière plate et bien dégagée),
    de l’eau courante (rivière),
  • une cuisine et du mobiliers (table et chaise de pierre réalisées par les bergers du coin sans doute)
  • et même un chauffage central (gros foyer entouré de pierre avec bois sec à proximité).    

Le rêve de tout bivouaqueur, on se fera même le luxe de griller des marshmallow léchés par les flammes en dessert, de vrai boy-scouts.

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3 cols, des chanteurs suédois et des écoliers.

Au réveil, la tente est gelée et nous avec mais on va vite se réchauffer en gravissant 3 cols dans la journée sous le regard bienveillant du magnifique mont Haba (je cherchais un jeu de mot avec le groupe suédois mais tel Waterloo, se fut un échec).

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On croisera sur notre route de petits villages qui jouissent d’un panorama exceptionnel (bon j’aimerai pas y vivre toute l’année, l’hiver doit être bien rude). On est entouré de beaucoup de pins sur notre route, donnant un petit air corse au décor, manque plus que le saucisson d’âne.

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Au sommet d’un des cols, on aperçoit des dizaines d’enfants jouant à côté d’une école. Ils nous font des grands signes de la main. L’instituteur nous invite à les rejoindre et on se retrouve au milieu de tous ces gamins qui nous regardent avec des yeux écarquillés. Je pense qu’on est tout aussi intimidé qu’ils le sont à se retrouver face à eux, mais on rigole bien. Ils sont mignons tout plein et tâtent avec une certaine méfiance nos engins venus de Mars pour eux. On hésite à les faire grimper sur nos vélos mais si on doit tous les assoir un par un on en a pour la journée, on renonce à contre-coeur. On essaye d’expliquer à l’enseignant d’où on vient, mais il est plus intéressé par la possibilité de faire des selfies insolites. On fait donc de belles photos de groupe et on repart sur la route sous les goodbye des élèves.

La route commence à être très escarpée et à flanc de falaise, difficile dans ce cas de trouver un coin de bivouac.

Mais grâce à nos amis cyclos qui ont arpenté cette route quelques jours avant nous, on a un point de chute certain. On campe à moins de 3000m de hauteur, la température ambiante a augmenté et on peut rester un peu allongé dehors sur notre bâche à regarder les étoiles.

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Le lendemain nous continuons la route sinueuse entamée la veille, la végétation change, des fougères et petits arbustes apparaissent ainsi que des terrassements cultivés.

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On  fait face aux impressionnantes gorges du saut du tigre, une décision doit se prendre en ces lieux.

En effet, il faut payer pour parcourir les 20 km de bitume dans les « gorges du saut du tigre », et il faut également mettre la main au porte-monnaie à plusieurs reprises pour avoir le droit d’accéder aux sentiers de randonnée. Je commence à mieux comprendre pourquoi le tigre a sauté, voyant les tarifs, pris de désespoir, le pauvre n’avait plus d’autre solution !

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Nous n’avons vraiment pas envie de débourser une somme bien rondelette juste pour user nos pneus sur le goudron des gorges, alors nous décidons d’entrer dans la clandestinité en véritables Jean Moulin du guidon. On décide de bivouaquer à 3 km du poste de contrôle pour partir aux aurores. Bien renseigné par  nos amis cyclos (aussi radins que nous), on sait qu’avant 7h du matin, il ne devrait pas avoir de contrôleur au point de passage.

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Fraude matinale…

On se réveille à 4h du matin, on replie bagages et on s’élance sur la route, éclairés par nos lampes frontales pour parcourir les 3 km qui nous séparent du chek-point à l’entré d’un village.  Je dois avouer qu’une certaine excitation nous envahi, frauder c’est mal, mais ça a quelque chose de grisant. On est comme des gamins, le sourire aux lèvres, l’impression de faire l’école buissonnière. Après deux ou trois lacets, nous voila en approche du poste de paiement, on éteint nos lumières, l’instant est critique, le souffle haletant… On dépasse le poste de contrôle, ouf on a réussit. On pédale encore un peu, le temps de dépasser le village encore endormi et on se pose en contre-haut en attendant le levé du soleil. On met la bâche au sol et zou, un petit roupillon pour moi pendant qu’Alice s’adonne à une de ses activités préférée, surfer sur son téléphone portable et lire un peu.

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Lorsque le soleil se montre, il embrase les sommets affutés. Le temps est couvert aujourd’hui, on sait qu’il devrait pleuvoir dans la matinée alors on remonte sur nos vélos pour parcourir les 20 km dans les gorges.

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On s’octroie tout de même une petite marche pour admirer un point de vue en contre-bas mais nous ne pouvons pas continuer, le reste du sentier est payant. La route est très magnifique, on serpente à travers les falaises et au-dessus de nous, les montagnes se dressent majestueusement.

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Au 3/4 du parcours, on arrive sur un gigantesque parking flanqué d’innombrables bus remplis de touristes chinois. Génial, tout ce qu’on adore en somme. On fait une halte tout de même, faut croire qu’on est un brin maso. Plusieurs plate-formes bétonnées les unes au dessous des autres, donnant sur les gorges. De beaux terrains de jeux pour sortir la perche à selfie et faire la photo sensation à faire circuler sur tous les réseaux sociaux du moment.

On passe notre tour et repartons, le temps se gâte et la fatigue commence à se faire sentir. C’est en regardant des photos, le lendemain, que l’on se rend compte que les plate-formes descendaient jusqu’au torrent que l’on aurait pu observer de plus près, dommage!

Tombe, tombe, tombe la pluie.

On arrive à la Guest-House en début d’après-midi, la pluie est là, elle ne repartira pas de sitôt. L’endroit est sympa, tout en bois, la salle de vie possède un poêle à bois et des canapés.

Seulement voilà, le poste de contrôle de sortie des gorges du saut du tigre se trouve en contre-bas de la Guest-House à une centaine de mètres. Pour regagner la ville, faire des courses, manger, il faut donc le traverser. Nous, on se dit qu’à pieds, ils ne nous contrôleront pas surtout s’ils nous voient sans sac-à-dos ni attirail de randonnée. Mais en discutant avec tous les gens de la guest-house, nous apprenons qu’ils ont eu droit à un contrôle à chaque fois qu’ils passent. Glups, on déchante… mais on décide de faire tout de même le test, il va bien falloir qu’on sorte pour faire nos courses. Je me dis qu’en passant à leur niveau, je pourrai me racler la gorge bien bruyamment et cracher un bon gros molard histoire de me faire passer pour un autochtone mais je ne maitrise pas assez bien le geste, ils vont me capter rapidement. On adopte donc la tactique du pas déterminé et assuré, en passant devant eux sans se retourner. Et ça marche, à l’aller, comme au retour on passe comme des fleurs. On le réitérera à plusieurs reprises pendant plusieurs jours sans aucun souci.

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Nous commençons à être de vraies légendes sur la route, le back-packer israélien a eu vent de notre existence en croisant d’autres connaissances cyclo qui lui ont parlé de nous, ainsi que Ciara et Paul qu’on avait rencontré à Langmusi, c’est marrant.Nous discutons également avec un français en vacances en Chine qui nous confie un sentiment qui nous a bien fait rire :

« Je ne pensais pas que les chinois, quand ils venaient en France, se forçaient à être dans la retenue »
 
Et bien si, ils sont dans la retenue ! Et on peut dire qu’ils font de gros efforts en plus ! Un exemple, au restaurant en Chine, les gens jettent tout à même le sol, restes de nourriture, mouchoirs, papier d’emballage. Imaginez s’ils se « lâchaient » à la table d’un grand resto parisien (ou même au Flunch d’ailleurs) ?

On est très indécis en allant se coucher, on a checké tout l’après-midi la météo et le temps semble ne pas s’améliorer. Alice commence à avoir des connaissances très pointues en matière de météorologie tant elle vérifie tous les blogs parlant de précipitation et de dépression, peut-être une reconversion au retour ? Nous restons indécis jusqu’au couché, nous attendrons le levé du jour pour nous prononcer. Et le lendemain, le temps nous réserve du gris, on est sous la couette et on est toujours dans l’expectative, partira, partira pas ? Finalement, nous jouons la prudence et le confort et restons une journée de plus à la Guest-House. Choix payant puisqu’il pleuvra toute la journée. Et le lendemain où on restera aussi au chaud.

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Je vous entend déjà dire de là, « oui les transatos, c’est pas un voyage qu’ils font, mais bien des vacances à se prélasser d’hôtel en hôtel alors que nous on trime dure toute l’année! ». Et bien non comme d’hab lorsqu’on est en repos, on ne chôme pas, on met le réveil tôt (un comble) et on s’affaire à nos taches récurrentes mais essentielles : lessive, réparation des vélos, courses, planification des itinéraires et écriture du blog, entre deux bières… Les journées filent à toute allure.

Nous passons une partie de la soirée avec des français retraités. Un des couple a déjà été en Chine dans les années 80 et ils sont étonnés de voir à quel point le développement qui s’est opéré entre temps est radical. On passe un agréablement moment en leur compagnie, ils ont pas mal baroudé étant plus jeunes et continuent à le faire encore aujourd’hui. On se verrait bien, dans quelles longues années, être à leur place en sac-à-dos, ou en vélo si nos guiboles peuvent encore faire le travail.

Bain de boue gratuit

Au réveil, la pluie a cessé. On renonce finalement à la randonnée qu’on voulait faire dans les gorges, et on enfourche les vélos. On le regrette un peu dès les premiers coups de pédale, car après 3 jours de pluie, tous les sommets alentours, à plus de 4000 et 5000 mètres, sont enneigés et parfaitement découverts.

En, plus, la route est un long faux-plat montant un peu ennuyeux part rapport aux derniers jours que l’on a vécu alors on branche nos mp3 et on pédale, la tête dans nos podcasts. En fin de journée, pour nous réveiller un peu, on arrive dans une belle zone de travaux.

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On bivouaque à coté d’un plan d’eau, l’atmosphère est chargée en humidité, on file rapidement sous nos couette. Au levé du jour, on dirait qu’il a plu sur la tente.

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Nous passerons une bonne partie de la journée du lendemain sur cette route en travaux. La DDE chinoise est plutôt monotâche : au lieu de gratter le bitume portion par portion puis de refaire au fur et à mesure, ils enlèvent tout sur une 50aine de km. On se retrouve dans de la boue avec de grosse ornières et avançons péniblement. Alice, qui trouvait que sa peau avait bien trop souffert des agressions du soleil et de la fatigue ces dernier temps, décide ni une ni deux de faire un plongeon dans la boue, Pierre Richard, quand tu nous tiens !

Sur la route du thé et des chevaux

On arrive à Shaxi en fin de journée et prenons une chambre avec une charmante petite cours intérieure. Shaxi possède un centre-ville avec de vieilles bâtisses et des rues en pavé. C’était une étape importante des marchands sur la route du thé qui les menaient à la ville de Pu’er, capitale du thé.

Intermède Wikipédia : 

La route du thé et des chevaux ou l’ancienne route du thé et des chevaux (en chinois : 茶马古道, Cha ma gu dao), est un réseau de sentiers muletiers serpentant en zone montagneuse à partir du Sichuan et du Yunnan en Chine, pour gagner respectivement vers l’ouest et le nord-ouest le Tibet central et vers le sud-ouest la Birmanie. Des caravanes de chevaux, mulets, yaks et porteurs humains transportaient sur 2 400 à 2 600 km, des briques ou des galettes de thé, pour les troquer au Tibet contre des fourrures, vêtements de laine, musc et matières médicinales. La référence aux chevaux, vient du fait qu’entre le XIe siècle et le XVIIIe siècle, l’administration chinoise imposa aux populations périphériques du nord-ouest un système de troc étatique de thé contre des chevaux de guerre, nécessaires à la cavalerie impériale.

Plus d’infos : ici

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Nous passons le début de soirée à flâner dans la ville et trouvons un resto délicieux. Le lendemain, nous continuons l’exploration de la ville et allons nous perdre au marché.Décidément, on adore les marchés, cette ambiance agitée et ces odeurs non aseptisées qui s’en dégagent. c’est un microcosme. Chaque marché est différent, on croise les habitants tout en couleur local, ici mention spéciale aux femmes qui trimbalent avec eux une sorte de panier en osier avec deux bretelles en cuir qu’elles portent sur leurs dos.

A cette occasion, nous rencontrons Virginie et Benoît dans un petit resto à midi. J’avais déjà croisé mon homologue quelques minutes auparavant dans la rue, nous nous étions salués en anglais rapidement. Maman, tu ne vas jamais le croire mais les cours particulier d’anglais que tu t’es efforcé à me payer, m’ont permis d’avoir un « hello » de toute beauté car subjugué par mon accent impeccable, il m’a pris pour un américain. Bon s’il avait enchainé par un « Where are you going? » ou  tout autre question ouverte, il aurait vite compris la supercherie ! On fait connaissance et on sympathise rapidement tout en mangeant un plat délicieux et on décide rapidement de continuer la route ensemble. Virginie et Benoît (quel beau prénom au passage) voyagent en tandem depuis 6 mois. Ils sont passés par l’Europe, ont pris le transsibérien et ont rallié la Chine en passant par la Mongolie. Ils ont également un blog qui se prénomme: Grains2selles.

Ils visitent Shaxi pour la journée et comptent reprendre la route en fin d’après-midi pour bivouaquer un peu plus loin. On se donne donc rendez-vous sur la route puisque nous restons à l’hôtel pour la nuit.

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Le lendemain, comme prévu, on se retrouve sur les lacets de la montagne nous amenant vers Dali. La montée est rude mais surtout jonchée de pavés. On se croirait au Paris-Roubaix, la pente en plus, pas très agréable. La descente ne sera guère mieux puisqu’elle est en terre avec de grosses ornières en plein milieu, heureusement qu’il ne pleut pas !

On roule très doucement aujourd’hui faisant de longues pauses à bavarder avec nos nouveaux compagnons. C’est chouette de voyager à plusieurs, de pouvoir partager des points de vue, des impressions de voyage.

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On bivouaque avec vue sur la plaine et au loin, on aperçoit le début du lac Erhai qui nous conduira à Dali.

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Au réveil, la tente est trempée par l’humidité, mais le soleil fait vite son apparition pour réchauffer l’atmosphère. On se retrouve sur une route avec beaucoup de trafic sans trop d’intérêt, on file vers le lac à toute allure.

Le bord du lac est splendide des pêcheurs étendent leurs filets et bricolent leurs embarcations, l’atmosphère est paisible. Malheureusement, nous ne pourrons pas pédaler bien longtemps à coté du lac des travaux nous barrant à plusieurs reprises la route, on est obligé de rejoindre Dali par la route principale, dommage.

Blague mise à part

Vous vous demandez, par rapport avec notre titre initial (je parie que les 3/4 d’entre-vous remontent l’article pour se remémorer le titre), qu’est-ce que le dragon vient faire là?
Et bien sachez chères lectrices et chers lecteurs qu’il est parfois très pesant de trouver des titres accrocheurs pour justement ne pas vous faire décrocher. De ce fait, je trouvais que « Tigre et dragon » ça avait de la classe et du panache. Mais je n’avais aucune histoire relatant un dragon à vous narrer. je terminerai donc notre article par une gentille boutade incluant une de ces mignonne bébête au souffle chaud.
 
Quel est le comble pour un dragon?
tin tin tin suspens…
De déclarer sa flamme!
Ah ah ah ah

Voilà ça c’est fait le dragon est placé, fin du récit, to be continued….

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Achète toi une dent au marché

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Le moteur à l’air, c’est comem le ventre à l’air, c’est cool.

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Si vous cherchez l’originalité pour vos photos de mariage !

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Panneau solaire + éolienne pour éclairer une rue déserte ? Sérieux ? (Appréciez dans le fond les petites voitures/pot de yahourt de location pour faire le tour du lac… un danger public).

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Plantes médicinales ?

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15 réponses à “Tigre et Dragon : De Shangri-La à Dali

    • Merci ! Desolé pour le délai, mais vous savez ce que c’est la vie de voyageur à vélo : après une dure journée à pédaler dans des paysages grandioses et à croiser des gens adorables, devoir se poser dans une confortable guesthouse pas chère, être obligés d’ouvrir une bonne bière fraîche pour fêter l’arrivée tout en se promettant de profiter du wifi pour mettre à jour le blog, puis finir par s’endormir crevé et repus après un repas à 2€ aux milles saveurs dans un ptit bouiboui du coin sans l’avoir fait… c’est pas facile 😉Mais promis, on va se reprendre ! A bientôt ! 😊

      Aimé par 1 personne

  1. Bien vu, je suis remonté en début d’article pour relire le titre. Accrocheur, certes, mais la chute n’est pas à la hauteur, la prochaine fois il va falloir trouver mieux, non mais !
    A part ça, votre récit donnerait presque envie de rouler sur vos traces. Non pas presque, mais carrément. Zut, on est trop loin, on garde ça sous le coude pour quand on sera en Asie.
    Vous nous attendez ?
    Joël

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    • On vous attend avec plaisir! On vous transmet notre RIB pour que vous nous financiez la guesthouse le temps de votre arrivé 😉
      Pour la chute, j’avais bien une blague impliquant un dragon, une prostituée, une fouine et de la ciboulette mais (bizarrement) Alice ne souhaitait pas que je la raconte.

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  2. Magnifique les gorges du tigre et dragon sont impressionnantes !
    En tant que cycliste couché je devrais forcer l’arrêt du système pour commencer la grimpe.
    Magnifique petits villages aussi, la Chine comme on la rêve !

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  3. Je vous suis depuis le début…..avec beaucoup de plaisir et d’intérêt…pour vos écrits et vos photos….Je voyage avec vous et surtout vois des pays visités…Pérou , Bolivie l’an dernier…Turquie, Ouzbékistan il y a qq années…Yunnan et Tibet le printemps prochain (votre itinéraire actuel), Iran l’an prochain ?…
    Bon courage pour la suite et merci pour votre enthousiasme….
    A bientôt Marie Agnès

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  4. Coucou, ah quel joli récit sans compter les photos ! Quelle chance car ici à cette période, la folie relative à Noël a commencé. C’est à qui achètera le plus, plus, plus, que ce soit les cadeaux, la déco, la nourriture … super société de super-consommation, l’horreur totale ! Profitez bien de ne pas avoir à subir cela cette année, et à bientôt

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  5. benoit on aime surtout que dans l episde suivant il affronte les abeilles avec pour preuve un large sourire sous son chapeau voilé et une reparation qui sauve encore la mise ! puis il secoue un chauffeur de bus indelicat comme a chaque fois qu une injustice apparait. entre le dalai lama et benoit, comme philosophe actif j,aime bien benoit.donc soyez patients, le dragon appparait à l episode suivant y-! ERIC

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  6. Digne d’une blague carambar le coup du dragon !
    J’espère que vous avez passez de bonnes fêtes de fin d’année en famille, j’ai hâte de suivre votre périple en Asie du Sud Est 🙂
    Bisous !

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