Montagnes russes, chasse aux dragons, plages de rêve… et c’est pas des histoires !

Après une journée de repos vraiment reposante, à buller dans un hamac en écrivant le blog, siester et se promener dans les jolies petites rues de Kas, il est temps de reprendre la route. Et cette route, nous avons eu tout le temps de l’observer puisqu’elle grimpe tout droit, juste au dessus de Kas.

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Fainéantise = Fournaise

Evidemment, comme on est plus fainéants que malins, on met le réveil un peu trop tard, et on se paye même le luxe de le reculer. On est prêts à partir qu’à 9h. Même le gérant du camping nous dit que c’est trop tard ! A l’ombre des oliviers, on n’avait pas encore bien mesuré la chaleur écrasante qu’il faisait déjà, et nos premiers tours de roues directement sur la 4 voies à 10 % non ombragée nous font tout de suite comprendre le calvaire dans lequel on s’est embarqué. La montée est d’abord une longue ligne droite vers le ciel, suivie de quelques longs virages pour basculer de l’autre côté, mais toujours en montée et sans ombre. Il fait déjà plus de 30°, et il nous faudra près de 2h30 (pauses incluses) pour grimper ces 6km de montée qui nous auront fait passer du niveau de la mer à plus de 500 mètres d’altitude. Cette expérience nous décide à mettre le réveil plus tôt pour les jours suivants. On n’apprend que de ces erreurs paraît-il.

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Kas vu du ciel…

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On quitte la route principale en début d’après-midi, pour enchainer montées et descentes sur une petite route traversant des villages ruraux et offrant des points de vue sur la mer. La végétation nous fait penser aux maquis et on se plait dans ce paysage et ces petites routes désertes.

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On passe dans de petits villages

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qui recèlent des surprises

Par contre, on souffre de la chaleur et nos corps mis à rude épreuve dans la fournaise du matin nous font encore payer notre excès de paresse. On arrive en fin de journée à Demre et on repère en contre-bas de la route un chouette endroit en bord de plage et d’un petit port pour bivouaquer. Quand on y arrive, on se rend compte qu’il n’est pas facile de l’atteindre, car il faudrait traverser un bras d’eau et une plage. Comme il y a un joli camping juste à côté et que la perspective d’une douche est loin de nous déplaire, on est pas trop déçus d’abandonner le plan bivouac.

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Où est Benoit ?

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On voulait se poser sur cette plage

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Petits délices du quotidien

En installant la tente, on assiste à un moment ordinaire ici, mais toujours aussi poilant et surprenant. Une voiture arrive dans le camping, se gare, et un couple de jeunes fashion en sort, laissant les fenêtres ouvertes d’où s’échappe une musique tonique mais pas forcément agréable. Le couple se promène alors dans tout le camping et entame une séance de photos au smartphone de mademoiselle, qui fait sa plus belle moue « cul de poule » et fesses bombées dans plusieurs endroits : devant un buisson, devant un rocher, sur le rocher, à côté d’une tente, à contre-jour, dans l’ombre… Tout est bon pour avoir LA photo de profil facebook et une superbe histoire instagram à raconter. Le cérémonial dure 10 minutes, et une fois madame satisfaite de ses poses, la voiture redémarre et quitte le camping. On observe toute la scène amusés, sans comprendre pourquoi ils ont choisit cet endroit, alors qu’en face du camping, il y avait un superbe coucher de soleil sur la mer, avec les vieux bateaux amarrés, ce qui avait plus de charme que la tente Quechua…

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le photogénique camping

Pendant les pauses de miss cul de poule, un autre phénomène rigolo anime le camping. Un couple âgé débarque de nulle part en poussant des beuglements incompréhensibles en regardant fixement la falaise qui surplombe le terrain. Au début, on se demande ce qui leur passe par la tête. Puis au tintement des cloches on comprend que des chèvres se sont fait la malle et qu’ils tentent de les rassembler. Ça nous rappelle les onomatopées incompréhensibles des muletiers péruviens, le langage homme/animal est tout aussi particulier « Bahh , Beu ! Ouououchhh ». Les chèvres n’en ont que faire et se dispersent de plus belle sur les accros de falaise, à la recherche du moindre bourgeon à dévorer. Ça durera jusqu’après la tombée de la nuit, et on apercevra même nos deux bergers sur la falaise, bien moins à l’aise que les chèvres dans l’exercice d’équilibriste !

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Après l’effort, réconfort (et c’est bon pour la récupération !)

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Affligeant tous les déchets sur la plage…

La journée appartient à ceux qui se lèvent tôt (et changent leurs plans…)

On ne veut plus souffrir de la chaleur, le réveil sonne donc à 5h et on peine à s’extraire de la tente vu qu’il fait encore nuit. On décolle vers 6h30, à la fraiche. C’est agréable de rouler à cette heure-ci, d’être dans une relative « solitude » sur la route. On se sent beaucoup plus efficaces que la veille. La route est très belle en plus, elle ondule au dessus de la mer. On apercevra des tortues de mer.

Camaieu

Camaieu

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L’après midi commence de manière moins romantique puisqu’on quitte la D400 pour suivre une petite route qui nous conduit pendant plusieurs km au milieu des serres où poussent poivrons et tomates. Des jeunes ouvriers agricoles nous arrêtent pour nous offrir du coca et nous apprennent au passage que notre objectif du jour est encore à 30 km et que ça va grimper fort dans 5 km. Au bout de 4 km, la route est redevenue superbe, sauvage, bordée de pin surplombant des plages de sable à l’eau turquoise.

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Ici on est en dessous du niveau de la mer...

Ici on est en dessous du niveau de la mer…

On multiplie les pauses pour profiter du paysage, et quand on découvre un endroit tout aménagé en contrebas de la route, face à la mer, avec douches, tables et belle plage. On ne résiste pas à l’envie de stopper là notre étape du jour. Il est 15h30, et on se repose. C’est donc vrai que la vie appartient à ceux qui se lèvent tôt !

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Vue du bivouac

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David Haseloff en personne ! Mais vous ne verrez pas Pamela

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La plage, c’est vraiment pas fait pour les vélos…

Comme hier, on met le réveil aux aurores car on sait que la montée qui nous attend va être corsée. Et en effet, ça commence fort, 4 km de pentes à 10 %, ça tire… Depuis la veille, on a été adopté par un grand chien trop gentil, une sorte de berger anatolien à poils longs, à qui on a pourtant rien donné à manger.

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Il a dormi toute la nuit à côté de la tente et des vélos et il nous suit autant qu’il peut, malgré une déformation de sa patte avant qui le rend boiteux. On a le coeur déchiré parce qu’on l’aime bien mais on sait qu’il n’est pas bon pour lui qu’il nous suive, il va faire de plus en plus chaud et avec ses longs poils il va crever. A chaque fois qu’on fait une pause on lui donne un peu d’eau tout en réfléchissant à la meilleure manière de le laisser derrière nous.

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Finalement, c’est le relief qui nous donnera la solution. Arrivés enfin au sommet, on fait face à plusieurs km de descente. On donne donc une dernière fois à boire au grand chien, en lui arrosant la tête et on s’y lance, sans regarder en arrière, car on sait qu’il ne pourra pas nous suivre à cette vitesse là. On arrive à Olympos, notre objectif du jour, en milieu de matinée. Il s’agit d’une vieille cité antique en bord de mer dans un cadre naturel époustouflant, bordé de falaises.

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On a bien observé les profils de dénivelé et on sait que pour repartir demain, il est mieux qu’on dorme dans la ville de Cirali, à côté, séparée d’Olympos par… une plage ! Pour relier Cirali et Olympos par la route, c’est un détour de 20 km et 400 mètres de dénivelé encore. On traverse rapidement le site, sans y prêter beaucoup d’attention parce qu’on est obnubilé par l’épreuve de la plage qui nous attend. Quand on débouche sur la plage il est midi, le soleil est au zenith, les promeneurs se baignent, et comme deux extra-terrestres, on pousse nos vélos au milieu du sable et des galets. Environ 500 m qui nous mettrons K-O pour le reste de la journée.

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Bon d’accord, « on » pousse c’est peut-être « il » pousse…

On s’installe au camping, puis après une petite baignade, on farniente sur des transats tout l’après-midi.

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A la rencontre du dragon

En fin de journée, on va découvrir les fameuses « Chimères » qui font la renommée du coin. Se sont des flammes qui sortent de terre, dans la montagne, en raison de l’extraction d’un gaz non identifié. Un peu mystique.

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Malheureusement le site est encombré et ça gâche un peu le plaisir : un groupe de gros lourds qui hurlent, rient bêtement, tentent d’éteindre les flammes, et sortent la grille de barbeuc est dans la place. Suivis par des familles qui entreprennent des flambées de chamallow. Merde, on est jaloux, on y avait pas pensé ! Du coup, on se casse assez rapidement. Et sur la route du retour, on croisera 4 bus en sens inverse, les tour operator organisant la visite de nuit, ce qui doit être bien impressionnant aussi. On se consolera au restaurant pour manger (enfin) un bon poisson frais grillé. Merci les amis Max et Audrey pour le cadeau de noël !

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Heureusement que l’ego sert à quelque chose de positif de temps en temps !

Ça faisait donc deux jours qu’on était au top du réveil matinal. Et ça ne pouvait pas durer éternellement. A l’heure de la première sonnerie, on se concerte rapidement et, pensant entendre de la pluie, on décide de reculer le réveil. A l’heure de la seconde sonnerie, plus de concertation, Benoit recule le réveil. On se réveille donc à l’heure à laquelle on aurait dû partir et on commence déjà à se maudire. Et comme presque tous les jours depuis que nous sommes partis de Kas, ça va grimper presque d’un coup, 9 % en moyenne. Arrivés en haut, on est vidés, rincés, dégoulinants…

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Voilà à quoi ressemble David Haseloff loin de la plage…

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Il y a 4km on était au bord de cette plage…

On fait une pause à l’ombre et on prend conscience qu’Antalya est encore à 75km de là, put… On est au fond du trou et on décide d’allumer la 3G sur le téléphone pour savoir si des warmshowers ont répondu favorablement à notre demande d’hospitalité, pour savoir si on fait l’effort d’y aller. Pas de réponse, mais par contre, on lit tour à tour les articles des cyclomigrateurs et des pieds-devant (qui ne sont qu’à quelques jours derrière nous concernant les pieds). Ils avancent, ils grimpent, ils visitent. Merde, on va pas se dégonfler, y’a pas de raison qu’on y arrive pas. On repart donc poussés par la motivation de ceux qui ont quelque chose à se prouver !

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youpi, on retrouve le trafic de la D400

Et heureusement qu’on avait eu cette dose de motivation car la route est loin d’être folichonne. Le ciel est voilé, tant mieux pour nous, mais tant pis car il nous cache les belles montagnes qui nous accompagnent. Et nous longeons resort et grands hôtels sur des km et des km. Un peu désolant. Ces complexes sont plus pompeux les uns que les autres, le style architectural est caricatural : palais, arches gigantesques à la soviétique, statues de lions rugissants etc. On fait tâche dans le décor. On imagine le nombre de personnes qui doivent crapahuter en même temps ici en haute saison, c’est à en perdre la tête. Des villages d’hôtel, avec des bus, et rien autour que d’autres hôtels.

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Une fois n’est pas coutume, fort heureusement !

A quelques km d’Antalya, il y a 3 tunnels à passer en moins de 5 km. On n’aime pas trop les tunnels sur des 4 voies quand on est en vélo. On voit sur notre carte qu’il existe une route pour contourner le premier et on s’y engage. Rien concernant les deux suivants. Au moment où on s’apprêtait à se lancer, une camionnette avec une benne vide et idéale pour nos vélos passe. Je l’arrête et demande si on peut monter, juste pour passer les tunnels. Le type à pas l’air de bien comprendre pourquoi on veut passer les tunnels en voiture et pas enchanté qu’on monte, mais il nous emmène quand même. Benoit reste dans la benne et moi dans la cabine pour dire au chauffeur quand nous arrêter. Pendant le premier tunnel, il pianotte sur son portable qu’il ne lâche pas des yeux, et je me dis « ben heureusement qu’on est pas dans le tunnel avec des chauffeurs comme ça derrière nous », puis il me tend le portable et me montre avec insistance un film porno en baragouinant quelque chose que je ne peux pas comprendre évidemment. A ce moment, je tente de garder mon sang froid, je me colle à la portière, prends un air dégouté et désapprobateur, je lui montre ma belle alliance et je prie intérieurement pour sortir vite… mais on est dans un tunnel. Lui, il est pas perturbé, il repose son téléphone sur le tableau de bord et laisse défiler le film avec le son pour détendre l’atmosphère. A la sortie du dernier tunnel, je lui demande direct de s’arrêter, il obtempère sans hésitations, et nous aide à décharger les vélos avant de reprendre sa route, la video tournant toujours plein pot sur le tableau de bord. On a beau décortiquer le pourquoi du comment on ne comprend toujours pas ce qui lui est passé par la tête et je m’en suis juste sortie pour une belle frayeur qui rappelle qu’il faut faire attention. Mais on ne va pas non plus tomber dans la généralisation et la paranoïa : ce n’est qu’une mauvaise expérience sur 10 mois de belles rencontres, d’accueil et de générosité, en particulier ces dernières semaines. Rien qu’aujourd’hui, un monsieur est sorti de chez lui pour nous offrir un bon kilos de fruits qu’il venait de cueillir dans son jardin et un autre s’est arrêté au retour de ses courses pour nous offrir deux concombres. J’entends déjà les mauvaises langues qui pensent qu’on nous prend pour des pouilleux, mais non, je préfère croire que les gens sont juste généreux!

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Arrivée à Antalya

Les derniers km avant Antalya n’ont rien d’agréables et à cause des travaux ils sont même dangereux. On se pose dans une auberge en plein dans la vieille ville, qui est très jolie et où il fait bon vivre. Malheureusement le soleil n’est pas revenu pour notre jour de repos et on la découvrira dans la grisaille, sans point de vue sur les impressionnantes montagnes qui lui font face.

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Les transats aiment le bus ! Voilà, c’est dit, tant pis pour l’ego !

Pendant cette journée de repos, on lance les démarches d’obtention du visa iranien et on décide du programme pour la suite. Il nous reste près de 2000 km pour atteindre l’Iran dans lequel on voudrait arriver mi-juin, donc dans un mois. Et on sait qu’on veut consacrer du temps à la découverte de la Cappadoce. Bref, l’équation est impossible sans un nouveau tronçon d’autobus. Reste à savoir lequel. On étudie l’itinéraire des prochains jours, les profils de dénivelé, on lit des blogs et on arrive au constat suivant :

– soit on suit la route principale et on en a pour 3 jours de grosse grimpette puis encore une semaine au moins pour rejoindre la Cappadoce. Mais on reste sur les axes qu’on apprécie pas ici, bruyants et parfois dangereux, où du coup on apprécie pas vraiment le paysage et le moment.

– soit on tente les petites routes, mais les deux seuls témoignages qu’on a trouvé font état d’une route démoralisante, sans points d’eau ni ravitaillement, avec de gros cailloux et des pourcentages à deux chiffres. Et en effet, les scénarios qu’on élabore avec open-runner sur ces petites routes nous promettent 2000 m de dénivelé positif en 70 km. On risque d’y passer un certain temps…

On finit par se décider à 23h, ce sera cette portion que nous effectuerons en bus, pour aller directement en cappadoce, en profiter sans le stress du timing à tenir, puis on reprendra la route en vélo, sur le « plateau » anatolien (qui sera redevenu montagneux) pour les 1000 derniers km avant la frontière, en essayant de privilégier, tant que possible, les axes secondaires. Ça nous permettra de connaître aussi l’est de la Turquie qui s’annonce plus rurale et orientale que la côte ouest que nous avons largement arpenté et qui nous donnera une autre image du pays.

Nous voici donc dans le bus, et sans soda à la clémentine pour cette (dernière on l’espère) fois ! La traversée de la montagne était très jolie mais la route principale nous a semblé dangereuse à souhait, blindée de bus et camions, avec peu de place sur la bande d’arrêt d’urgence. Tout ce qu ‘on déteste. Et avant Konya et jusqu’à Aksaray, c’est carrément la désolation, lignes droites interminables et grand faux plat sans reliefs alentours. Pas de regrets donc. Pour l’arrivée à Aksaray, avec deux heures de retard, il fait déjà nuit et on peine à trouver un hôtel qui ne soit pas 4 étoiles. Autour de nous, c’est l’euphorie, la fête et les klaxons à gogo, car c’est le dernier jour du championnat de football et le Besiktas est sacré champion. On pourrait s’imaginer dans toute cette euphorie que c’est le club de la région. Mais pas du tout. On n’imagine même pas ce que ça donnera si la Turquie gagne un match en coupe d’Europe, voir même, remporte la coupe !

Demain, à l’heure où paraitra cet article, on quittera Aksaray en vélo en direction de la Cappadoce…

Güle güle !

PS : bon aller, c’est cadeau, pour rassurer mes fans et ma famille, si vous ne voyez pas en photo, c’est à cause de ça…

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J’ai chopé le bronzage panda !!!!!

Pour ceux que ça intéresse, les données d’itinéraire (voir aussi les cartes avec infos de traces GPS) :

Date

Départ

Arrivée

Nb Km

Temps sur le vélo

D+

D-

Remarques

09/05

REPOS KAS

10/05

Kas

Demre

50

5h11

+1010

-1049

En passant par les petites routes

11/05

Demre

Avant Karaoz

69

5h15

+398

-393

Inc. AR au village

12/05

Karaoz

Cirili

29

3h

+495

-513

En passant par Olympos

13/05

Cirili

Antalya

82

6h23

+696

-687

14/05

Repos

15/05

Bus jusqu’à Aksaray

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9 réponses à “Montagnes russes, chasse aux dragons, plages de rêve… et c’est pas des histoires !

  1. Qu’est ce qui peut pousser une jeune femme aussi élégante, qui maitrise l’orthographe et qui se dit terriblement exigeante à se mettre dans des états pareils ! D’après ce que j’ai lu, ce n’est pas l’amour Freyotien du dépassement physique, pas la recherche Freyotienne du bas cout, ni le plaisir Freyotien de la lubrification des chaines . C’est quoi alors? Votre version chique alsacienne du blog vélo couché m’a convaincu de venir exprès de chez panardos ou je follow ferme pour trouver réponse à cette question.

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    • Je suis sous le coup de l’émotion, c’est la 1ere fois qu’on utilise le qualificatif « élégante » à mon sujet, et je dois dire que dans une phase de ma vie où je ne me coiffe plus, porte des sandales à cales, des tee-shirts en laine et ne me lave pas à grandes eaux tous les jours, je ne m’y attendais vraiment pas ! Merci ! Mr tartinator, nous vous souhaitons la bienvenue dans le monde des transats et si jamais vous trouvez entre nos lignes la réponse à cette question, je suis preneuse 😅

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  2. Bien joué! Mais c’est bien sur ce que je voulais dire en faisant référence à cette phase de vie un peu ‘bohème..’ qui détone à l’évidence avec la réalité du personnage. Donc en plus, subtilement futée Madame Alice, car je ne vais pas avoir la réponse à ma question, ce qui me désole tout de meme un peu. Sinon merci de votre accueil dans ce blog chic aux nombreux followers à commentaires rares. Une faveur toutefois : svp pas de « Mr » à Tartinator, car peut être même qu’un jour, dans le feu de l’action, après une grosse cote bien inutile assortie d’une crevaison, ou un long trajet de triche en car-mandarine pour échapper aux panardos, par inadvertance on se tutoira!
    Tinator

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  3. Bon effectivement ça n’a pas l’air dégueula Turquie !
    Bien cool les Chimères, et je pense que j’aurai été capable de faire parti des lourds, c’était the place to do an asado !
    Quand au chauffeur qui voulait surement faire un coup de zizi, je trouve pas que c’est une mauvaise expérience, il voulait quelque chose, et il te la fait comprendre comme il pouvait, je vois pas le mal 🙂 Ca se trouve dans ses paroles il a été très élégant 🙂 A te lire il a pas été agressif.
    Gros kiffe sur la sculpture en bois des espèces de bouc à Antalya.
    Bisous vous deux !

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